Après avoir perdu 200 kilos, il veut "redonner espoir" aux obèses

Atteint d'obésité morbide, le Toulousain Bruno Gonzalez pesait 320 kilos il y a 2 ans. Il vient de sortir de l'hôpital et pèse désormais 120 kilos. Il témoigne pour les autres et a désormais plein de projets.

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 03/11/2014 | 12:28, mis à jour le 03/11/2014 | 12:28
Bruno Gonzalez © F. Valéry / France 3 Midi-Pyrénées
© F. Valéry / France 3 Midi-Pyrénées Bruno Gonzalez
 
C'est un combat pour la vie. Bruno Gonzalez, un chef d'entreprise toulousain de 50 ans, pèse aujourd'hui 120 kilos. Il vient de sortir d'une clinique spécialisée de Bongiboux en Haute-Garonne où il a passé 2 ans et a perdu 200 kilos !

Souffrant d'obésité morbide, il retrouve maintenant le goût de la vie. Désormais, Bruno Gonzalez veut témoigner "pour redonner espoir" aux obèses : "Je ne mangeais pas plus que tout le monde, raconte-t-il aujourd'hui, mais j'avais une véritable addiction aux sodas. Jusqu'à 3 bouteilles par jour. Et surtout, quand ça vous arrive, on ne se rend compte de rien. Il faut donc témoigner pour dire aux obèses qu'ils peuvent s'en sortir. Je deviens un peu une icône, alors que finalement, ajoute-t-il avec un sourire, je suis quelqu'un de normal !"

EN VIDEO / Bruno Gonzalez invité du 12/13 de France 3 Midi-Pyrénées avec Marie-Sophie Lacarrau

 
 
 
 
 
 
Bruno Gonzalez dans le 12/13
Il y a deux ans, les pompiers avaient cassé les murs de son appartement pour le sortir de chez lui. Après deux années de traitement, il est désormais capable de se déplacer et fourmille d'idées pour l'avenir. 

EN VIDEO / Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées lui avait rendu visite durant son hospitalisation : 
 
 
 
 
Bruno et son combat contre l'obésité
Parmi les projets de Bruno, : une association pour aider les obèses en Midi-Pyrénées. Et puis aussi des projets professionnels : il lance dans les jours qui viennent un site internet de vente de bijoux fantaisie pour femmes. 

Pour le reste, rien ne lui échappe maintenant au sujet de l'obésité : "Pensez que désormais dans la restauration rapide, les distributeurs de boissons sont en libre-service, s'insurge-t-il. Pour les enfants, c'est une bombe à retardement !"
 

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021